
MERCI!
Grâce à votre généreuse contribution, nous avons rapidement atteint notre objectif. Vous permettez ainsi à Fanny et Camille de faire 100 maraudes supplémentaires afin d’aller à la rencontre des personnes les plus vulnérables vivant dans les rue de Liège.
Nous profitons de cet élan de générosité pour essayer de récolter 7500€ supplémentaires, qui permettront ainsi de financer 50 maraudes de plus.
On compte sur vous !
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4 jours par semaine, Fanny et Camille enfilent leur sac-à-dos et partent en maraude. Elles vont directement au contact des personnes les plus vulnérables en les rencontrant dans leur milieu de vie, à savoir la rue. L’objectif est d’assurer un suivi médical global de la personne avec pour finalité de lui permettre de retrouver un logement. Les premiers résultats de l’antenne d’Infirmiers de rue à Liège sont prometteurs : au cours de 210 maraudes, l’équipe a rencontré 115 personnes sans-abri ces 6 derniers mois, dont 6 sont désormais en suivi intensif. Tout ceci grâce à la méthodologie spécifique d’Infirmiers de rue, basée sur l’hygiène, la santé et la valorisation des talents.
Il existe différents « types » de maraudes. Pendant une maraude spontanée, les infirmières s’adaptent alors aux personnes qu’elles rencontrent et aux demandes de celles-ci. Elles peuvent alors voir entre 4 et 6 personnes sur une demi-journée. Ensuite, il y a les « accompagnements ». Il s’agit de se rendre avec le patient à son rendez-vous médical par exemple. Parfois, un objectif un peu plus précis est fixé, comme aller à La Fontaine prendre une douche et changer de vêtements. Les accompagnements permettent bien souvent de renforcer le lien avec le patient ou encore de franchir des étapes primordiales pour permettre la réinsertion de la personne en logement durable.
Une maraude avec deux infirmières coûte 150€. Nous comptons sur vous pour nous aider à financer ces 100 maraudes, qui sont essentielles pour sortir les personnes sans-abri de Liège de la rue.
Fanny et Camille travaillent sur le terrain en tant qu’infirmières de rue. Elles appliquent la même méthodologie de travail qu’Infirmiers de rue à Bruxelles, dont l’antenne de Liège fait partie.
Ainsi, elles vont directement au contact des personnes les plus vulnérables en les rencontrant dans leur milieu de vie, à savoir la rue. L’objectif est d’assurer un suivi médical global de la personne avec pour finalité de lui permettre de retrouver un logement. Elles accompagnent les personnes de manière intensive et sur du long terme :
Gaïd est la gestionnaire de projet. Plus concrètement, elle s’occupe de la recherche de partenaires, la recherche de subsides, la gestion financière, la collaboration avec le réseau social liégeois, la coordination de l’équipe de terrain et autres …
Ce projet permet d’améliorer les conditions de vie des personnes sans-abri les plus vulnérables, d’œuvrer ensemble pour la fin du sans-abrisme. Nous avons à cœur de répondre aux besoins du réseau social liégeois. Ainsi, nous serons présentes pour renforcer ce réseau et collaborer avec ses différents acteurs afin d’éviter l’épuisement des travailleurs sociaux par la réalisation de démarches similaires.
Une maraude avec 2 infirmières coûte 150€.
Saviez-vous qu’avec un don de :
Émilie Meessen est une jeune infirmière lorsqu’elle fait le constat suivant : malgré le grand nombre d’associations médico-sociales existantes à Bruxelles, il y a toujours énormément de personnes sans-abri. Elle décide alors, avec son amie Sara Janssens, de fonder Infirmiers de rue ASBL en 2005.
En 2010, Émilie est élue « Ashoka Fellow » pour son travail et son impact avec l’équipe d’Infirmiers de rue. Elle fait ainsi partie des dix (10) Belges sélectionnés par Ashoka et reconnus parmi les meilleurs entrepreneurs sociaux du monde.
Infirmiers de rue compte aujourd’hui 32 employés et travaille avec un système de gouvernance collaborative et sur la base de trois pôles d’activités :
Infirmiers de rue est reconnue pour ses résultats et sa manière efficace de travailler en partenariat avec les différents acteurs médico-sociaux.
A Liège, selon le « Front Commun des SDF », syndicat national de personnes sans-abri, il y aurait aujourd’hui plus de 500 personnes sans-abri. En 2018, 26 personnes sont mortes des suites de leur vie dans la rue.
Le mauvais suivi de la situation sanitaire constitue l’une des premières causes de mortalité chez les personnes précarisées.
Les causes du sans-abrisme sont nombreuses. Il s’agit généralement d’une combinaison de facteurs, complexes et liés, qui engendrent cette situation particulière, tels :